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Nouvelles techniques de réécriture génom Le protocole d’évaluation pourrait être allégé

Les orientations actuelles qui encadrent l’évaluation des risques associés aux plantes OGM sont applicables pour l’évaluation de trois nouvelles techniques de sélection, selon l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments. L’absence de nouvel ADN pourrait permettre d’alléger le protocole.

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Les trois nouvelles techniques de réécriture génomique, SDN-1, SDN-2 et ODM (1), qui permettent de modifier l’ADN des plantes sans introduire d’élément exogène, « ne présentent pas plus de risques que la sélection classique ou les techniques qui introduisent du nouvel ADN dans une plante », a répondu l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) le 24 novembre 2020 à la Commission européenne.

 

Cette dernière avait chargé l’Efsa « d’analyser si les lignes directrices existantes pour l’évaluation des risques associés aux plantes génétiquement modifiées, [ou plantes OGM], pourraient [pouvaient] être utilisées pour évaluer les risques des plantes produites avec ces nouvelles techniques ». L’Efsa y a répondu positivement, précisant que « l’absence de nouvel ADN pourrait réduire le nombre de données requises pour l’évaluation des risques ».

 

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De belles promesses

Ces nouvelles techniques de sélection végétale peuvent aider à développer certaines caractéristiques chez la plante, telles que la résistance aux maladies, la tolérance à la sécheresse ou encore l’amélioration des qualités nutritionnelles.

 

Leur autorisation dans l’Union européenne dépend de l’évaluation de la sécurité des organismes dont le génome a été modifié.

 

À lire aussi :Biotechnologies, le Conseil d’État devra se pencher sur les OGM (14/10/2020)

 

(1) SDN-1 : nucléase dirigée site-spécifiques 1 ; SDN-2 : nucléase dirigée site-spécifiques 2 ; ODM mutagenèse dirigée à l’aide d’oligonucléotides.

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